La potinière

Rappel du premier message :

Potinière, subst. fém.,vieilli, fam. Lieu où l'on potine. C'est là un salon original, bien neuf, très vivant et très artiste.

"On (...) y cause aussi bien que dans les meilleures potinières du dernier siècle" (Maupass., Notre coeur,1890).

"Tu me parles d'Étretat et des gens qui potinent sur cette gentille plage" (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Correspondant, 1882)

"Et nous allons, potinant: −Ah! vous en trouverez du changement ici, bien sûr... D'abord, ma petite, au Prieuré,
on ne garde pas une seule femme de echambre... C'est réglé... Quand ce n'est pas madame qui les renvoie, c'est monsieur qui les engrosse"
(Mirbeau, Journal femme ch.,1900).
.
C'est vrai qu'il ne perd pas un mot de ce qui se potine dans le lavoir, le lessivage en grand de la commune; mais M. Alexandre en connaît bien d'autres (A. Daudet, Pte paroisse,1895,
"Rome n'est qu'une potinière, un nid à ragots" (Arnoux, Rossignol napol.,1937).

"Des cancans extravagants faits par les potiniers de lettres sur les uns et les autres" (Goncourt, Journal,1890)

"Cette femme maigre (...) mauvaise comme la gale, bavarde comme une pie et potinière comme une concierge" (Gyp, Mariage Chiffon,1894)

"Qu'il ait eu vent de certains soupçons et des amours qu'elle étalait, ce n'est point douteux, dans le milieu potinier où il vivait à Vienne, en dépit de sa surdité. Les Cahiers de conversations, d'après 1820, montrent que ses amis, bonnes langues, ne le sevraient d'aucun des commérages viennois (Rolland, Beethoven,t.2, 1937).

"La conversation de Mirabeau, volontiers potinière, mais de temps en temps avec des envolées au-dessus des potins" (Goncourt, Journal,1890, p.1164).

Potin est une vrai Légende , d'ailleurs jusqu'en Russie il est connu !
Il est vernis comme ses souliers.
Et vraiment très peu , peuvent l'égaler.
Il n'y a que lui qui peu porter ce genre de chaussures taillées à sa démesure.

Spéciale Dédicace

Potin est un précurseur de la grande distribution.

Après son apprentissage dans diverses épiceries, il loue sa première boutique.

Il prend soin de l'installer dans une rue passante.

Il ne délègue aucune fonction, pré-vente, vente, tiroir-caisse, c'est lui qui tient les cordons de la bourse et du reste.

Faire entrer un maximum de chalands est son objectif premier, on ratisse large.  Et on vend, vend, vend, ce qui se vend bien, tel un Voici des temps modernes.



Peu importe le flacon, pourvu qu'on est l'ivresse.

On fait dans le spiritueux, on s'enivre à qui mieux-mieux, c'est addictif, on tourne en boucle dans les effluves délétères, et on radote.

Potin l'a bien compris, c'est sur cette base qu'il fait prospérer son business.






Potin aime servir ses chalands. Il leur vend des plats maison, comme par exemple le triple P : Potineries de Pigeon Plumé - ça se vend bien.

J'ai trouvé comment régler le "problème" Gilets Jaunes !
Plus de gilets !

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/en-egypte-il-faut-le-feu-vert-de-la-police-pour-vendre-des-gilets-jaunes/ar-BBQNWRp?ocid=mailsignout

Potinière, subst. fém.,vieilli, fam. Lieu où l'on potine. C'est là un salon original, bien neuf, très vivant et très artiste.

"On (...) y cause aussi bien que dans les meilleures potinières du dernier siècle" (Maupass., Notre coeur,1890).

"Tu me parles d'Étretat et des gens qui potinent sur cette gentille plage" (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Correspondant, 1882)

"Et nous allons, potinant: −Ah! vous en trouverez du changement ici, bien sûr... D'abord, ma petite, au Prieuré,
on ne garde pas une seule femme de echambre... C'est réglé... Quand ce n'est pas madame qui les renvoie, c'est monsieur qui les engrosse"
(Mirbeau, Journal femme ch.,1900).
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C'est vrai qu'il ne perd pas un mot de ce qui se potine dans le lavoir, le lessivage en grand de la commune; mais M. Alexandre en connaît bien d'autres (A. Daudet, Pte paroisse,1895,
"Rome n'est qu'une potinière, un nid à ragots" (Arnoux, Rossignol napol.,1937).

"Des cancans extravagants faits par les potiniers de lettres sur les uns et les autres" (Goncourt, Journal,1890)

"Cette femme maigre (...) mauvaise comme la gale, bavarde comme une pie et potinière comme une concierge" (Gyp, Mariage Chiffon,1894)

"Qu'il ait eu vent de certains soupçons et des amours qu'elle étalait, ce n'est point douteux, dans le milieu potinier où il vivait à Vienne, en dépit de sa surdité. Les Cahiers de conversations, d'après 1820, montrent que ses amis, bonnes langues, ne le sevraient d'aucun des commérages viennois (Rolland, Beethoven,t.2, 1937).

"La conversation de Mirabeau, volontiers potinière, mais de temps en temps avec des envolées au-dessus des potins" (Goncourt, Journal,1890, p.1164).